20 mars 2015

Cyclistes, le printemps est là... la pollution aussi

Amoureux de l'effort matinal, saluons l'arrivée du printemps ! Cyclistes, réveillez-vous, il fait déjà jour à 6 h 45. Allez, hop ! dans la nature pour une sortie dans les sous-bois. Sauf que... la pollution est là. Depuis plusieurs jours, de l'ozone, du dioxyde d'azote et des particules taquinent nos bronches. Aujourd'hui, le nuage nocif recouvre en particulier l'Ile-de-France et l'Est.

Est-ce raisonnable de pédaler dans ces conditions ? Le vélo (et la marche) est un mode de transport par lequel l'usager est le moins exposé, en raison de l'absence d'environnement confiné qui permet l'évacuation des polluants et de la possibilité de s'éloigner du flux de circulation, rappelait la semaine dernière un article du Monde. En moyenne, l'exposition à la pollution est deux fois moins élevée pour le cycliste sur une piste séparée que dans la circulation automobile et 30 % moins élevée dans les couloirs de bus, selon une étude d'Airparif de 2009.
Policiers parisiens à vélo avec masques à gaz,
durant la Première Guerre mondiale.

Si vous souhaitez rouler, mieux vaut donc éviter la circulation sur la route, près des véhicules à moteur, et prendre les pistes cyclables ou les sentiers, en zone boisée - vive le VTT et le cyclo-cross. Pédalez de préférence tôt le matin, à un rythme modéré pour éviter l'hyperventilation et donc l'inhalation excessive de polluant. Une séance de home-trainer fenêtres fermées est aussi une solution.

Pour connaître la qualité de l'air dans votre région : prevair.org et  atmo-france.org

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