26 octobre 2016

La méconnue casquette de pluie cycliste vintage

Sous la pluie, jadis, les coureurs cyclistes abaissaient la visière de leur casquette. C'était une simple casquette de coton, vite trempée mais dont la visière protégeait les yeux. Dans les années 1980, des casquettes de pluie apparurent : en nylon, doublées (donc plus chaudes que les casquettes de coton), elles offraient une résistance à l'eau... du moins pendant un certain moment.


J'en ai une, aux couleurs de PDM, que j'ai testée sous une pluie moyennement forte : au bout de 30 minutes, la casquette est humide, du fait de la pluie, mais aussi de ma transpiration. Malgré les œillets d'aération, la casquette ne laisse pas le cuir chevelu respirer.

Casquette cycliste de pluie Festina.
Partant de la même observation, quelques fabricants actuels, dont Gore Bike Wear et Assos, ont conçu des casquettes de pluie dites "waterproof" (à l'épreuve de l'eau). Ils emploient des matières dites techniques comme le Gore-Tex ou le Triton. Je n'ai pas essayé ces couvre-chefs, vendus très cher - entre 40 et 50 dollars américains ! En plus, ces casquettes sont toutes noires. J'associe plutôt cette couleur aux chaussures et au cuissard.

De toute façon, sous un casque moderne, je crains que la casquette de pluie, même actuelle, ne produise, comme ses aînées en nylon, un effet "hammam".

Lire aussi : Mes casquettes belges cyclistes vintage d'hiver


Raymond Martin (2e en partant de la droite)
porte la casquette de pluie. Paris-Bourges 1975.

Casquette cycliste de pluie vintage Aki Gipiemme,
années 1990 (photo : Prendas).

Casquette cycliste de pluie (vers 2000),
avec aérations à oeillets
sur le côté (photo : Prendas).


Felice Gimondi porte une casquette de pluie.